ASSURANCE VIE
C’est l’un des produits de placement des Français. En 2020, l’encours des contrats d’assurance vie (provisions mathématiques + provisions pour participation aux bénéfices) s’élève à près de 1 800 milliards d’euros.
C’est un contrat d’épargne signé entre un assuré (vous) et un assureur. Vous lui confiez votre argent pour qu’il le fasse fructifier pendant une durée déterminée ou durant toute la vie.L’épargne est investie dans un « fonds en euros » garanti, ou dans des « unités de compte » dont l’évolution de la valeur est liée aux marchés financiers. Un panachage des deux formules est possible et cette répartition peut être modifiée en réalisant desarbitrages.
UNE GESTION PRUDENTE OU DYNAMIQUE
- Les contrats monosupport constitués de fonds en euros sont la principale originalité de l’assurance vie, car ces compartiments sont sans aucun risque.
Le capital placé ne peut jamais diminuer : l’assureur s’engage sur un taux de revalorisation minimale chaque année, auquel il ajoute en fin d’exercice des « participations aux bénéfices ». Une fois crédités sur le compte de l’épargnant, les gains ne peuvent plus être remis en cause et ils profitent à leur tour des revalorisations annuelles.
Le rendement des fonds en euros des contrats d’assurance vie est en baisse régulière depuis une dizaine d’années et s’est situé en moyenne à environ 1,4 % en 2019.
- Les contrats multisupports comprennent à la fois des fonds en euros et des fonds en unités de compte et sont donc constitués de plusieurs compartiments d’investissement.
Ces unités de compte représentent des OPC (Organismes de placement collectif), c’est à dire Sicav, Fonds communs de placement et évoluent à un rythme identique à ces fonds, à la hausse comme à la baisse, qui n’offrent pas de garantie en capital.
La plupart des contrats multisupports mettent à disposition plusieurs unités de compte qui représentent des marchés financiers différents (actions, obligations, immobilier…), avec des niveaux de risques variables. Les assurés ne sont pas obligés de choisir l’un ou l’autre : il est possible de panacher ces deux types de gestion, afin de jouer à la fois la sécurité pour une partie de son épargne, et le dynamisme des marchés financiers pour une autre.
La répartition entre les compartiments n’est jamais figée : dès que vous pensez que l’allocation entre les différentes classes d’actifs financiers n’est plus adaptée à votre situation ou à l’environnement économique, vous pouvez la modifier en engageant un arbitrage afin de déplacer tout ou partie de votre épargne vers les nouveaux compartiments que vous avez sélectionnés.
AVANT DE SOUSCRIRE
- Prenez date, c’est la date d’ouverture du contrat qui compte. Pour optimiser la fiscalité de l’assurance vie, l’épargne doit y rester investie pendant les huit années au moins qui suivent la souscription du contrat. C’est à l’issue de cet anniversaire que la fiscalité est la plus douce. Même si la généralisation du PFU a réduit l’avantage comparatif d’une détention au-delà de huit ans.
- Un contrat d’assurance vie n’est pas transférable chez un autre assureur. Si vous n’êtes pas satisfait d’un produit, il faut le fermer et en ouvrir un autre, en faisant de nouveau courir les délais fiscaux. C’est pourquoi il faut bien choisir son ou ses contrats.mono support« , vous pouvez le transférer (amendement Fourgous) chez un même assureur. Il faudra toutefois mettre 20 % en Unités de compte. Et le transfert de contrat d’assurance–vie au sein de la même compagnie d’assurance est désormais possible grâce à la loi Pacte
- Mesurez le risque que vous souhaitez prendre. Les sommes placées dans des supports dits « en unités de compte » ne sont pas garanties, à l’inverse de celles qui sont placées dans les fonds en euros. Mesurez bien le risque associé à chaque compartiment avant d’y investir. Mais sachez que vous pouvez arbitrer d’un fonds à un autre… en supportant des frais.
- Vous avez trente jours après la souscription d’une assurance vie pour l’annuler, si vous vous apercevez que le produit ne correspond finalement pas à vos besoins. Informez-en l’assureur par lettre recommandée – un modèle figure dans les documents qu’il vous a remis – : vous serez intégralement remboursé sous un mois.
- Choisir avec soin ses bénéficiaires. Le souscripteur doit définir les personnes à qui les capitaux seraient versés s’il décédait. Prenez le temps de choisir avec soin ces « bénéficiaires en cas de décès ». Vous bénéficiez d’une liberté totale et les personnes indiquées reçoivent les capitaux en dehors de la succession.
- Attention aux primes manifestement exagérées. Les avantages de l’assurance vie en matière de fiscalité et de succession peuvent être mis en cause si les primes investies sont « manifestement exagérées ». Il ne faut donc pas y placer tout son argent dans le seul but d’échapper à la fiscalité.
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